C’était une opération de plus, dans une liste déjà longue.
Une douleur de plus, à retirer d’un coup de scalpel.
Une cicatrice de plus, sur un corps déjà couturé.

C’était tout le monde qui se réjouissait. “Une tumeur bénigne, c’est presque une bonne nouvelle !”
C’était la peur, et la difficulté de la dire. Se faire ouvrir le crâne, quand même.

C’était un détail de la conversation. Ce risque de perdre l’odorat. Mentionné comme des CGV au bas d’un contrat. En tout petit.

C’était la fin de tout et le début du reste.
C’était le coup de talon au fond de la piscine.

Il a fallu presque un an et trois versions pour que cette histoire paraisse. Il a fallu peser chaque mot et faire des choix. Parce que l’histoire de Cécile méritait un livre tout entier, qu’elle a fini par écrire elle-même depuis notre tout premier entretien, en mai 2022, sur une terrasse de Montparnasse.

L’histoire d’un corps que l’on apprivoise, parcelle par parcelle et qui finit par vous mettre au pied du mur. Par vous dire que l’art, la peinture, l’écriture, ce n’est pas pour plus tard, ce n’est pas après le boulot, après le bureau. C’est votre vie et c’est maintenant. Parce que Cécile, vous l’avez peut-être déjà deviné, c’est @unjourencouleurs.

Son histoire est à lire dans le ELLE du 27 avril, en kiosques aujourd’hui.

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