Quand j’étais petite, j’allais skier par tous les temps, sans me poser de questions. Les monos de l’ESF ne me laissaient pas le choix et mes parents non plus.

Avec le temps et l’expérience, j’ai compris le plaisir incomparable du ski avec une bonne visibilité, de la neige fraîche mais bien damée, pas de verglas, pas trop de poudreuse, des pistes rouges mais pas de noires.

En vieillissant, j’ai chéri ces conditions optimales jusqu’à en faire un préalable à mes sorties. Maintenant que j’étais majeure et vaccinée, c’était ça que je voulais, ou rien.

Résultat ? Je ne skie presque plus.

J’y ai repensé ces jours-ci alors que j’écris ma prochaine masterclass chez moi, et que mon homme et ma fille aînée sont justement partis en Savoie.

On peut cesser d’écrire comme on cesse de skier, au motif que nos conditions optimales ne sont pas réunies.

Le jeudi 6 janvier, dans la première masterclass « Rituels d’écriture » je vous raconterai l’ambiguïté de cette « quête du cadre idéal », à quel point elle nourrit notre désir d’écrire mais peut aussi le paralyser.

Élaborer des rituels personnels est précieux pour simplifier la « mise en plume » et connaître des sessions d’écriture exceptionnelles. Mais savoir s’en passer, switcher sur le générateur de secours, est tout aussi essentiel. J’aimerais vous quitter à l’issue de ces 90 minutes en vous ayant donné des clefs pour ces deux scénarios.
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RITUELS D’ÉCRITURE, Masterclass 1, La quête du cadre idéal
Date : le jeudi 6 janvier de 12h30 à 14h
Durée : 90 min, questions-réponses incluses
Tarif : 25 €
Replay : 3 mois inclus
Inscriptions : directement sur le blog

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