Je suis comme tout le monde. Je ne raffole pas des critiques mais j’essaie d’en tirer quelque chose quand j’en reçois. Ici, clarifier ce qui n’est peut-être plus si clair.

J’ai toujours écrit pour des supports payants. Au Parisien autrefois, sur ELLE.fr aujourd’hui.

Pour les nostalgiques de ce blog et de ses longs billets, il y a ma newsletter, plus adaptée aux usages actuels d’Internet et qui me permet une grande liberté de ton.

Pour ceux qui n’aiment pas l’idée de souscrire à une newsletter, il y a Instagram, où je relaie à la fois mon activité professionnelle, des sujets légers et des textes personnels, dans la limite des 2200 signes habituels. J’ai toujours aimé les textes courts, ils n’empêchent pas de dire des choses qui nous tiennent à cœur. Ça fait partie des techniques rédactionnelles que j’enseigne dans mes formations d’ailleurs.

Donc non, les règles n’ont pas changé.

Mes contenus payants, qui sont mon métier, ont toujours existé. Et se perpétueront.

Mes contenus gratuits existent toujours eux aussi. Sur plusieurs formats, par plusieurs canaux, et se perpétueront.

Je connais les effets de l’algorithme sur IG, 80 % de mes abonnés ne voient pas ce que je publie. Ou voient des trucs qui remontent anarchiquement et ne correspondent pas forcément à leurs attentes.

Si certains textes sont invisibles pour la lectrice avec qui j’ai échangé cet après-midi, discussion dont j’ai extrait les citations ci-dessus, je n’y peux hélas pas grand chose. Alors je pose ces réflexions ici.

Pour qu’elles nourrissent peut-être ceux d’entre vous qui auraient le même ressenti.

Voilà ce que je peux vous dire sur ce que j’écris, ce que je fais et comment je le fais.

J’ai envie d’écrire là où les lecteurs sont, et ils sont sur Internet. Cet automne, je commencerai un nouveau manuscrit, mon quatrième. Il ne sera pas publié par un éditeur papier, mais en temps réel, en ligne, sur une plate-forme payante. Chapitre par chapitre. Et chaque mois, un extrait sera gratuit. Comme on feuillette un livre en librairie, avant de l’acheter ou pas.
Les règles n’ont pas changé, les supports seulement. Je fais ce que j’ai toujours fait. Écrire.

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