On n’était plus à deux ans et une pandémie près.
Le timing est même encore meilleur aujourd’hui.
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Il n’est plus un jeune homme et nous non plus.
Tout le film est irrigué de ce temps qui a passé des deux côtés de l’écran, de ces références partagées. Invitées presque à l’identique dans un monde qui, lui, a tant changé.
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Pour refaire un tour de piste ensemble – « one last ride » comme l’écrivait @nicolasmathieu il y a quelques jours – il faut une histoire commune et intacte. Manier ce trésor de guerre avec précaution. Atteindre l’adolescent qui est encore en nous sans négliger l’adulte. Combien d’œuvres en rêvent et combien y parviennent ?
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J’ai passé une bonne partie de « Top Gun : Maverick » les larmes aux yeux, à des moments relativement inattendus d’ailleurs. Avec cette émotivité bizarre des gens qui ont passé l’âge de monter dans le manège et y montent quand même. En y découvrant une nouvelle forme d’euphorie, mêlée de gratitude et de mélancolie.
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