Je n’ai pas de piles semées dans toute la maison, comme la plupart des journalistes, des auteurs ou des gens qui enseignent les techniques d’écriture.

Je ne garde pas tous mes livres et ne m’en débarrasse pas non plus.

J’ai toujours dompté cette masse mouvante, subjective, par des arbitrages saugrenus. Manière de les ranger, manière de les choisir. Mes propres livres d’ailleurs n’y figurent pas. Et depuis quelques mois, tout a changé, tout s’est éclairé.

J’avais l’impression de savoir parfaitement sélectionner mes lectures, c’était faux. J’étais une gourmande papillonnante, je suis devenue une physio radicale, qui va droit au but.

J’ai mis du temps à comprendre ce que je cherchais, à admettre que je cherchais quelque chose. Puisque j’étais juge et partie.

Car qu’attend-on d’un livre quand on écrit soi-même ? Qu’on a son propre ego d’auteur, ses vulnérabilités ?

Ce mois-ci dans ma newsletter, je vous raconte ce que c’est de lire et d’être lue. D’oser émettre un jugement comme de s’y soumettre. Je reviens sur la réception de mes livres, ce sentiment d’identité qui se joue à chaque fois et son impact sur mes choix de lectrice.

You Might Also Like

Leave a Reply