Je n’en attendais pas autant sur les fringues, et j’ai été éblouie.
J’en attendais davantage sur les intrigues, et j’ai été frustrée.

Voilà les sentiments mêlés qui m’agitent depuis vendredi et la découverte (enfin !) de « And Just Like That », la suite de « Sex and the city ».

Nous avions fait les choses en grand avec mes copines Lou et Rachel : une soirée toutes les trois, en commentant chaque rebondissement/look entre deux bouchées de tarte poire-bleu d’Auvergne, et en écrasant quelques larmes au passage.

Bilan perso au bout de 4 épisodes ? « And Just Like That » veut à tout prix être dans son époque mais trébuche sur toutes les questions de société dont elle s’empare. Confondant diversité et politiquement correct. Âge et décrépitude. Sexualité et vulgarité.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé : sans Kim Cattrall, le carré magique a perdu son ton et son équilibre. Aucun personnage n’a la capacité de Samantha à balancer des répliques spicy en toute majesté.

Le coup de maître narratif de ces premiers épisodes reste THE rebondissement sur lequel je n’avais pas été spoilée, et qui fait son petit effet pour les fans. Mieux relié à l’esprit 2000’s de la série d’origine, l’arc narratif de Carrie est plus habile que ceux de Miranda et Charlotte. Ce n’est pas la faute des actrices mais des auteurs, qui ont l’air de vouloir cocher toutes les cases au grand bingo du wokisme.

Reste l’atmosphère new-yorkaise, magique, et les fringues, inouïes. Y compris certains looks de Miranda ou de la spectaculaire Lisa Todd Wexley.

La styliste emblématique du show, Patricia Field, n’est pas du voyage et pourtant, sa patte semble à l’oeuvre sur les tenues de Carrie. Convoquant la fantaisie, les superpositions et les petits détails too much qui ont fait l’âme et la force de frappe du personnage. « Sex and the city » c’est bien fini, mais Carrie, elle, is back.

Visuels : HBO Max, W magazine.

Série disponible en France sur : Salto.

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