L’expérience du deuil, qu’on en soit l’objet ou le témoin, c’est d’abord celle de l’indicible. Un gouffre qui met les mots au défi. Aucune phrase ne sonne juste pour raconter sa douleur comme pour témoigner son soutien. Et à force de vouloir réconforter à tout prix, les condoléances font chou blanc, soulageant davantage leurs auteurs que leurs destinataires.
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De tous les articles que je prépare chaque mois pour ELLE.fr, c’est celui dont je vous ai le plus parlé en amont, et ce n’est pas un hasard.
Je ne l’aurais pas écrit sans les deuils que m’ont raconté les membres de mes précédents ateliers d’écriture.
Je ne l’aurais pas écrit sans avoir moi-même été confrontée à ces questions depuis un an.
Je ne l’aurais pas écrit sans une profonde gratitude pour Chimamanda Ngozi Adichie, Joan Didion, Pierre Jourde et Laurent Mauvignier. Écrivains si courageux d’avoir affronté ce trou noir, et porté la plume dans la plaie.
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La colère, les regrets, les souvenirs heureux, les objets fétiches, la solitude choisie ou subie, l’impuissance de l’entourage, les larmes, la souffrance physique, l’indifférence de ce monde qui continue à tourner, ils explorent toutes ces facettes du deuil, et c’est ce que j’ai tenté de circonscrire dans cet article. Les mots du deuil, et quatre livres qui aident à les trouver, c’est en ligne sur ELLE.fr :

https://www.elle.fr/Love-Sexe/Psycho/Ces-livres-qui-nous-aident-a-trouver-les-mots-du-deuil-4008385

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Retrouvez tous mes articles pour le ELLE digital ici :
https://www.elle.fr/pages/La-redaction/Charlotte-Moreau

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