C’est une petite musique qui monte depuis que les ateliers et masterclass d’écriture se multiplient.
Ça ricane.

Chez ceux qui n’écrivent pas, qui ont trop de lucidité pour ça, de respect pour la littérature, la vraie.
Chez ceux qui écrivent aussi d’ailleurs.
Pour un auteur qui accepte de partager sa méthode et ses doutes, combien répondent qu’ils ne savent pas, qu’ils n’en ont pas, de rituels, de savoir-faire, de secrets de fabrication. Que si ça existait ça se saurait. Que chaque phrase s’arrache forcément au néant, à la souffrance. Ou naît d’un heureux accident.

Ils ont longtemps été tranquilles, en France on y est un peu plus qu’ailleurs. En France on a toujours enseigné la révérence vis-à-vis des auteurs, pas la création littéraire, ce truc d’Américains.
Ces Américains sans culture, sans passé, qui inventent des formations pour tout, sur tout. Comme si avant eux le déluge. Comme si tout était possible. Ça aussi, ça se saurait.

Alors forcément, ici un peu plus qu’ailleurs, ça ne fait pas plaisir, tous ces cursus qui prétendent « libérer » votre écriture. 
Ici un peu plus qu’ailleurs, on a peur. Que les inhibitions se lèvent, que les hiérarchies explosent, l’ordre des choses aussi. 
Ici un peu plus qu’ailleurs, on a peur. D’aller contre ça, d’essuyer des tirs de barrage de plus en plus nombreux.

S’AUTORISER À ÉCRIRE, dans ces conditions, ce n’est pas rien. C’est se bagarrer contre soi et contre le monde entier.

Expliquer pourquoi on peut y aller, ça n’a jamais été aussi utile et précieux qu’aujourd’hui. S’AUTORISER À ÉCRIRE, c’est ma nouvelle masterclass.
90 minutes pour crever l’abcès, affronter toutes ces peurs, les reconnaître, les nommer, et avancer avec elles.
90 minutes pour la doper, cette lucidité, et ne plus se poser les mauvaises questions. 

Le live aura lieu sur Zoom le vendredi 17 juin de 12h30 à 14h.
Le replay est inclus dans chaque inscription et sera disponible dans la foulée.

You Might Also Like

1 Comment

  1. Sunny

    12 mai 2022 at 13h19

    Doit-on mettre un casque ? Des rangers ? Sortir les roues motrices ? Tous terrains, on a dit !
    Allez et si on commençait par « Osez Josephine », qu’on enchaine par « Madame rêve » un crayon à la main, et qu’au final on s’inscrive chez Charlotte. Osez, s’autoriser, s’affranchir, se lâcher ! J’ai pris un coup de soleil ce qui explique peut-être…

Répondre à Sunny Cancel